Quel est le contexte historique et l’avenir de l’E-Démocratie ?
Quels impacts et/ou valeur ajoutée peut-elle apporter ? Quelles sont les
mécanismes et infrastructures indispensables pour la réaliser et mesurer son
utilité ?
Selon Wikipedia, le terme de la
E-démocratie est apparue dans le milieu des années 1990, toutefois c’est Theodore
Lewis Becker auteur de
The Future of Teledemocracy qui a créé
le terme Téledémocratie en 1981 (1). Durant l’interview qui l’a eu en 1984 avec
Robert Gilman,
M Becker inclue dans la Téledomocratie toute forme de télécommunication en
générale : la télé, le téléphone, ordinateurs, radios, … (2).

«L’E-démocratiser »,
consiste à rendre les procédures et mécanismes classiques de vote et référendums
plus souples et plus efficaces ! Ceci passe par une virtualisation de la
démocratie en faveur de la démocratie directe, cette dernière se définie comme
le régime politique dans lequel les citoyens exercent directement le pouvoir
sans l’intermédiaire de représentants.
L’impact d’une
telle approche et application de la démocratie est très positif :
- Gain de temps;
- Transparence et traçabilité;
- Flexibilité et souplesse;
- Compétitivité approuvée;
- Crédibilité et certification des résultats;
- Gain de temps;
- ...
L’E-démocratie vas
aussi encourager les jeunes à participer activement à la prise de décision,
interagir en communauté, enrichir les débats et donner leur avis sur comment
ils voient leurs avenirs, l’E-démocratie c’est aussi plus de sécurité, de
liberté, d’anonymat et d’ouverture sur tous les composants d’une nation !
M Becker l’a bien
dit : tous les moyens de télécommunications sont concernés ! Mettre l’accent
sur internet ne vas pas à l’encontre, mais plus tôt c’est un des canaux les
plus puissants aujourd’hui :
L’internet a révolutionné le monde, changeant ainsi nos habitudes de
tous les jours, le social
est plus passé au virtuel, beaucoup de services
administratifs principalement dans les pays industrialisés sont devenus complétement
opérationnels via internet, au Maroc la situation laisse encore à désirer bien
que les initiatives ne manquent pas : Stratégie Maroc
Numérique 2013 ou le service watiqa.ma
qui serve actuellement quelques régions du royaume et il est encours de
généralisation sur l’ensemble des régions et villes.
Internet est donc indissociable d’une
telle approche de la démocratie, pour les jeunes et les générations juniors de
nos jours, il s’agit d’allier l’agréable à l’utile, mais ce n’est pas forcément
le cas de la génération de nos parents et grands-parents ! Il faut donc les
initier aux TIC, plus encore il faut mettre le focus sur la scolarisation, car de nos jours et malheureusement encore l'école est un basique qui n'est pas accessible à tous les enfants; Qui dit scolarisation dit aussi lutte contre l’analphabétisme,
le Maroc d’ailleurs marque des points sur ce volet (3).
Parmi les contraintes de la Téledémocratie, il faut citer l’identification
des citoyens et la confiance qu’ils accordent aux NTIC.
Dans un monde dynamique caractérisé par le changement
perpétuel et rapide, la e-démocratie
s’imposera par nécessité et retrouvera sa
place, en effet l’accès à l’information est à la portée de tous, sa discussion
et son débat est devenu plus communautaire sur les réseaux sociaux, il convient
donc de s’y préparer et de leader ce changement : concevoir les plans et
les budgets, les appliquer, contrôler/mesurer et les rectifier afin de prendre
de l’avance sur ce terrain stratégique.
Sources
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